Le terme « whisky » est issu du nom celte « uisge » (écossais) ou « uisce » (irlandais). Dans ces deux précédentes langues, les traductions de l’expression « eau-de-vie » sont respectivement « uisge beatha » et « uisce beatha ». La traduction anglaise officielle n’est autre que « whisky ».
Connaissez-vous l’historique du whisky canadien ?
Selon des recherches menées par des archéologues, les premières traces de distillation remontent au 2e millénaire avant J.-C, en Chine. Cependant, l’Irlande et l’Écosse sont considérées comme les berceaux du whisky. Au cours de la conquête du Nouveau Monde, ou plus précisément de l’Amérique, cette boisson était fortement appréciée par les immigrants. De 1920 à 1933, les États-Unis ont interdit la distillation de ce produit. Ce qui a laissé le champ libre aux fabricants de whisky canadien.
Du côté irlandais, la diaspora et la guerre civile compliquent la situation. Le Canada perd une partie de son marché (l’exportation vers l’Angleterre). En outre, le whisky canadien gagne en notoriété sous l’influence des pionniers hollandais et allemands qui se sont installés au pays vers la fin de 18e siècle. À cette épode, les producteurs utilisaient uniquement du seigle. Ce qui donna un trait atypique à la boisson. Ce dernier est appelé : « whisky rye ».
Tout savoir sur le whisky et les producteurs canadiens
Il est important de préciser que le seigle n’est plus le seul composant utilisé pour faire du whisky canadien. En effet, les distilleries emploient de plus en plus les « blends ». Ces derniers ont la particularité d’être légers et doux. Cet ingrédient connait un grand succès dans tout le nord de l’Amérique.
De nos jours, on recense près d’une vingtaine de distilleries au Canada. La majeure partie se trouve en Ontario et au Québec. Ces établissements fabriquent différentes sortes de boissons : de la Vodka, du Gin et du Whisky.
Comment faire un bon whisky ?
Le système de production du whisky canadien est assez similaire à celui des autres eaux-de-vie et de la bière. En effet, le whisky est obtenu via la fermentation de céréales. Le procédé utilise de l’eau et de la levure. Il se déroule en 5 étapes :
— le broyage des matières premières ou le maltage
— le brassage ou le mélange des éléments broyés avec de l’eau, suivi de la transformation de l’amidon en sucres afin d’avoir un mout sucré
— la fermentation ou la transformation du mout sucré en mout fermenté sous l’effet de la levure
— la séparation des composants alcoolisés et de l’eau ou la distillation
— le vieillissement qui permet de donner les couleurs et les arômes au whisky canadien.
Le respect des délais et le suivi de chacune des précédentes phases permettent d’obtenir un whisky de qualité.