Selon une étude récente, le nombre de producteurs de whisky n’a cessé d’augmenter au cours de ces dernières années en Amérique. Les villes telles que San Francisco, Oregon ou New York possèdent aujourd’hui plusieurs distilleries. Voici les conseils d’un pro pour réussir la fabrication d’un excellent bourbon.
Connaissez-vous la règle de trois des céréales ?
La majeure partie des producteurs de whisky américain utilise une recette à base de 3 céréales. Il s’agit principalement du maïs, de l’orge maltée et du seigle. Pour faire un bourbon, on emploiera surtout du maïs. Celui-ci représentera près de 50 % de l’ensemble. Par contre, pour faire du rye whisky, il est préférable d’opter pour le seigle. Il est important de préciser que d’autres types de céréales sont rajoutés au précédent mélange. Connue aussi sous l’appellation de « small grains », la proportion de ces derniers définit le caractère de cette boisson.
Lorsque le whisky américain a une forte concentration de « small grains », il sera riche et aromatique. Dans le cas contraire, il risque de ne pas être à la hauteur des attentes des consommateurs. De nos jours, certaines distilleries remplacent le seigle par du blé d’hiver. Celui-ci possède la particularité de véhiculer des notes florales.
L’eau, un composant clé pour cette boisson
Pour avoir un bon whisky américain, il est important d’utiliser une eau pure et peu chargée en fer. Pour ce faire, il est préconisé de recourir à un système de filtration naturelle constitué de sédiments calcaires. Pour avoir un produit haut de gamme, certaines distilleries possèdent leurs propres réserves d’eau. Il est crucial de rappeler que ce composant est responsable du caractère moelleux et doux du whisky. En cas de besoin, n’hésitez pas à prendre contact avec un expert pour améliorer la qualité de votre eau.
Le choix des fûts et la distillation, pour un résultat satisfaisant
Pour avoir un bon whisky américain, il est recommandé de faire une double distillation. Cela permet d’avoir un produit de qualité et raffiné. À la fin de cette étape, il est stocké dans des fûts en bois de plus ou moins 200 litres, pendant une durée déterminée. Ces derniers ont été préalablement traités via une technique appelée : « charring ». Celle-ci consiste à brûler la partie intérieure du fût pour transformer l’amidon (qui se trouve dans le bois) en une mince couche de caramel. C’est ce qui donne un aspect rouge (voire orangé) au whisky. Pour obtenir un bon produit, cette boisson doit être mise dans un fût en bois préalablement traité, pendant au moins 3 ans. Les meilleurs produits sont âgés de plus d’une dizaine d’années. La qualité supérieure, quant à elle, est âgée de 15 ans ou de 20 ans, en fonction de la marque et du produit.